Menu

COMMUNIQUÉ DE PRESSE 021

Albares exprime le soutien de l'Espagne au vice-président de la Cour pénale internationale

Il met en avant le travail de la Cour en ce qui concerne la lutte contre l'impunité et le maintien de la paix et de la sécurité internationales

jeudi 27 février 2025
Le ministre des Affaires étrangères, de l'Union européenne et de la Coopération, José Manuel Albares, a rencontré aujourd'hui le vice-président de la Cour pénale internationale (CPI), Salvatore Aitala, à qui il a réitéré le ferme soutien de l'Espagne à la Cour ainsi qu'à son rôle fondamental concernant la lutte contre l'impunité et le maintien de la paix et de la sécurité internationales. 

Albares, qui a reçu le ‘numéro deux’ de la CPI au siège du ministère des Affaires étrangères, de l'Union européenne et de la Coopération, a reconnu le travail de la Cour, qui est plus nécessaire que jamais étant donné l'escalade des conflits dans toutes les régions et l'augmentation sans précédent des victimes civiles, tout en soulignant que la Cour pénale internationale est un pilier fondamental de l'ordre international fondé sur des règles.

Le ministre a profité de la réunion pour réaffirmer l'engagement de l'Espagne en matière de responsabilité dans toutes les situations et de compensations à toutes les victimes, que ce soit en Ukraine, en Palestine, au Soudan ou partout ailleurs où sont commises des atrocités à grande échelle.  


Albares a rappelé que l'engagement de l'Espagne envers la Cour pénale internationale est également d'ordre financier. Six millions d'euros de contributions volontaires ont été versés en 2023 et ont été maintenus en 2024, avec des contributions volontaires supérieures à deux millions d'euros.  

Déclaration de soutien international


Le 7 février dernier, l'Espagne a signé la déclaration conjointe des États parties au Statut de Rome de la Cour, dans laquelle près de quatre-vingts pays ont réaffirmé leur soutien permanent et indéfectible à l'indépendance, à l'impartialité et à l'intégrité de la CPI face aux mesures de sanction contre la Cour, ses fonctionnaires et son personnel, ainsi que ceux qui coopèrent avec elle.

La déclaration estime que ces mesures augmentent le risque d'impunité pour les crimes les plus graves et menacent d'éroder l'État de droit international, qui est crucial pour promouvoir l'ordre et de la sécurité dans le monde. Elles pourraient en outre compromettre la confidentialité des informations sensibles et la sécurité des personnes impliquées, notamment les victimes, les témoins et les fonctionnaires de la Cour, dont beaucoup sont espagnols. Les sanctions nuiraient gravement à toutes les enquêtes en cours, puisque la Cour pourrait être contrainte de fermer ses bureaux sur le terrain. 

En tant que fort défenseur de la CPI, l'Espagne regrette toute tentative de porter atteinte à son indépendance, à son intégrité et à son impartialité. C'est pourquoi Albares a réitéré aujourd'hui au vice-président de la Cour l'engagement de l'Espagne à garantir la continuité des activités de la CPI afin qu'elle puisse continuer à exercer ses fonctions de manière efficace et indépendante.

-TRADUCTION NON OFFICIELLE-​






Este sitio web utiliza cookies propias y de terceros para su funcionamiento, mantener la sesión y personalizar la experiencia del usuario. Más información en nuestra política de Cookies