Le ministre des Affaires étrangères, de l'Union européenne et de la Coopération, José Manuel Albares, a défendu aujourd'hui les droits de l'homme en tant que pilier essentiel de la paix, de la justice et de la démocratie, alors que l'Espagne devient membre du Conseil des droits de l'homme pour son nouveau mandat de trois ans (2025-2027).
Albares, qui s'est exprimé aujourd'hui lors de la première session ordinaire de l'Espagne en tant que membre de ce Conseil, vingt ans après sa création, a affirmé que l'objectif de l'Espagne sera de maintenir la crédibilité et la légitimité de cet organe en tant que pièce maîtresse du système de promotion et de protection des droits de l'homme, à un carrefour complexe pour l'ensemble du multilatéralisme.
Le ministre a déclaré que le multilatéralisme est notre meilleur outil et a estimé que ce Conseil des droits de l'homme devrait être un haut-parleur pour les victimes, les défenseurs des droits de l'homme et la société civile.
Albares a fait une mention spéciale aux femmes, en indiquant qu'il n'y aurait pas de paix sans leur pleine participation à la prise de décision, et a rappelé que la politique étrangère de l'Espagne est féministe. Dans le même temps, il a réaffirmé notre détermination à continuer de lutter contre toutes les discriminations, en particulier contre ceux qui font l'objet même de poursuites pénales en raison de leur orientation sexuelle ou de leur identité de genre.
Soutenir la CPI
Lors de son intervention, le ministre a également souhaité exprimer le soutien de l'Espagne à la Cour pénale internationale (CPI) en tant que garante de la responsabilité, ainsi que le soutien de l'Espagne aux mécanismes établis par le Conseil des droits de l'homme visant à assurer la reconnaissance, la vérité, la mémoire, la justice et la réparation pour les victimes.
Albares a prévu que l'Espagne continuerait à défendre une politique étrangère avec sa propre identité, basée sur le respect du droit humanitaire international et des droits de l'homme, et que nous continuerions à exiger le respect de cette même conviction en Ukraine, à Gaza, en Syrie et au Soudan.
Le ministre a également formulé l'espoir que la Conférence internationale sur le financement du développement, que l'Espagne accueillera cette année à Séville, apportera une contribution décisive à la réduction du déficit de financement du Programme 2030.
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-TRADUCTION NON OFFICIELLE-