Les derniers développements de l’agression de la Russie contre l’Ukraine et la situation compliquée au Sahel seront les principaux sujets abordés par les ministres des affaires étrangères de l’UE lors de la réunion informelle de la Présidence espagnole qui se tiendra ce soir et demain à Tolède. La réunion, en format « Gymnich », sera présidée par le ministre des Affaires étrangères, de l’Union européenne et de la Coopération en exercice, José Manuel Albares, et le Haut Représentant, Josep Borrell.
Le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kuleba, participera à la première session de la réunion. Lors de sa première visite en Espagne, à l’invitation du ministre en exercice José Manuel Albares, M. Kuleba aura l’occasion de rendre compte des progrès de l’offensive de l’armée ukrainienne contre l’agression illégale de la Russie. L’UE aura également l’occasion de réitérer son soutien inconditionnel à la défense de l’intégrité territoriale et de la souveraineté de l’Ukraine, ainsi qu’à l’avancement de la proposition de paix du président Zelensky.
L’Ukraine est l’une des priorités de la présidence espagnole du Conseil de l’Union européenne (PEUE). Le gouvernement espagnol, par l’intermédiaire de son ministre des Affaires étrangères, réitérera une fois de plus son engagement en faveur du retour de la paix dans le pays, qui durera aussi longtemps que nécessaire.
La deuxième session de la réunion informelle des ministres des affaires étrangères de l’UE sera consacrée à la situation au Sahel à la suite du coup d’État survenu au Niger le 26 juillet. Le président de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), Omar Touray, et le ministre légitime des Affaires étrangères du Niger, Hassoumi Massoudou, participeront à la réunion.
Le Niger est un partenaire préférentiel de l’Union européenne et de l’Espagne dans la lutte contre le terrorisme, le crime organisé, la traite des êtres humains et le changement climatique. La CEDEAO a déployé tous ses efforts diplomatiques pour amener la junte militaire à rendre le pouvoir au Président constitutionnel démocratiquement élu du Niger, Mohammed Bazoum.
Le coup d’État au Niger, qui s’ajoute à ceux de la République de Guinée, du Burkina Faso et du Mali, est un nouvel élément de déstabilisation qui met en péril les politiques de l’UE en matière de coopération de sécurité et de défense, de coopération au développement et d’aide humanitaire, et accroît les risques, notamment les migrations et les trafics illicites de toute nature.