Outre les 251 femmes assistées en tant que victimes de violences de genre, l'attention a également été portée sur les cas dans lesquels l'assistance consulaire avait été initiée plus tôt. Entre 2021 et 2022, le ministère des Affaires étrangères a assisté en tout 500 femmes, et en a rapatrié 30 autres et 16 mineurs.
En 2022, trois cas enregistrés sur quatre (73 %) étaient des cas de violence entre partenaires ou ex-partenaires, 17 % étaient des cas de violence sexuelle et les 10 % restants étaient des cas d'autres formes de violence, tels que les mariages de complaisance et autres, définis dans la Convention d'Istanbul de 2011 sur la prévention et la lutte contre la violence à l'égard des femmes et la violence domestique.
Ces dernières années, le ministère des Affaires étrangères, de l'Union européenne et de la Coopération a renforcé l'assistance consulaire aux victimes à l'étranger, un groupe plus vulnérable du fait qu'il se trouve loin de son environnement familial et dans un contexte culturel qui lui est souvent étranger.
À cette fin, en 2019, le poste de coordinateur de la violence contre les Femmes à l'étranger, les Mineurs et les Affaires sociales a été créé au sein de la Direction générale des Espagnols à l'étranger et des Affaires consulaires. Depuis lors, une formation spécifique sur ce sujet a été dispensée aux fonctionnaires rattachés à ces délégations et aux nouvelles promotions de diplomates.
Il convient également de souligner la signature d'un protocole interministériel pour la prise en charge des femmes espagnoles victimes de violences de genre à l'étranger, la création d'un nouveau type de protection consulaire et d'aide pour les cas de violence à l'égard des femmes et la signature d'un accord entre le ministère des Affaires étrangères, de l'Union européenne et de la Coopération et la Fondation avec le Conseil général des avocats espagnols pour fournir une assistance juridique gratuite aux femmes espagnoles qui envisagent de retourner dans notre pays, entre autres initiatives.