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L’Espagne et l’Union européenne

Les aspirations de l’Espagne à adhérer aux Communautés européennes ont pris de l’ampleur avec l’avènement de la démocratie et, à cette fin, l’Espagne a déposé le 26 juillet 1977 une demande officielle d’adhésion à la Communauté économique européenne. Cette aspiration espagnole s’est concrétisée huit ans plus tard, le 12 juin 1985, avec la signature du traité d’adhésion à Madrid et l’intégration effective dans la Communauté économique le 1er janvier 1986. Depuis lors, la trajectoire de l’Espagne a été marquée par des avancées importantes qui ont bénéficié au bien-être de la société espagnole dans son ensemble.

Trois ans et demi après son adhésion, en juin 1989, l’Espagne a intégré sa monnaie nationale dans le mécanisme de change du système monétaire européen, déjà en place en France, en Italie, au Danemark, aux Pays-Bas et au Luxembourg depuis 1979. C’est ainsi qu’en 1995, le nom « euro »a été adopté à Madrid pour désigner la monnaie commune européenne, qui a été introduite avec succès dans la société civile en janvier 2002.

L’Espagne a également renforcé son engagement en faveur de l’intégration en signant l’Accord de Schengen en juin 1991, qui prévoyait l’élimination progressive des contrôles aux frontières entre les États membres, dans le cadre du concept d’une « Europe sans frontières ».

La signature du traité de Maastricht (1992) a donné à l’Union européenne son nom actuel, ainsi que la conception de la feuille de route vers une monnaie commune. La même année, lors du Sommet d’Édimbourg, les États membres ont créé le Fonds de cohésion destiné à financer des projets dans les domaines de l’environnement, des infrastructures de transport et de l’énergie dans les pays dont le niveau de revenu est inférieur à 90 % de la moyenne de l’UE. L’Espagne a ainsi obtenu, avec le reste des fonds structurels reçus, un soutien inestimable pour la revitalisation et le développement des régions.



José Manuel Albares, en compagnie de son homologue allemande, Annalena Baerbock, pendant la réunion des ministres des Affaires étrangères de l’UE, organisée à Bruxelles en novembre 2021. Photo : MAUC.

L’Espagne a joué un rôle actif dans la construction du projet européen, en participant à la négociation des traités d’Amsterdam (1997), de Nice (2001), du traité constitutionnel interrompu (2004) et de Lisbonne (2009). De même, l’Espagne a contribué au développement de politiques avec des contributions soutenues dans divers domaines tels que la citoyenneté, la politique de cohésion, la diversité culturelle et linguistique, la coopération judiciaire et la lutte contre le terrorisme, tout en marquant de son empreinte les relations extérieures, notamment en ce qui concerne la politique à l’égard de l’Amérique latine et de la rive sud de la Méditerranée.

L’Union européenne est le cadre naturel du développement politique et économique de notre pays. C’est pourquoi l’Espagne assume ses responsabilités en promouvant actuellement une Union plus efficace, plus démocratique, plus proche de ses citoyens, capable de répondre aux défis et aux besoins du nouveau siècle.

L’Union européenne propose de renforcer l’Union économique et monétaire (UEM) dans les années à venir par une plus grande intégration financière, budgétaire et économique et une plus grande légitimité démocratique. L’objectif ultime est de pouvoir assurer le bien-être économique des citoyens et des entreprises de l’Union européenne.

L’UEM implique une politique monétaire commune, des règles de discipline budgétaire, ainsi que des instruments de coordination des politiques économiques entre les États membres de la zone euro. En outre, depuis octobre 2012, le Mécanisme européen de stabilité (MES) est opérationnel. Son objectif est d’apporter un soutien financier, soumis à des conditions strictes, aux États membres de la zone euro qui connaissent ou risquent de connaître de graves problèmes de financement ou de stabilité financière.

Ces dernières années, afin de compléter la structure de l’UEM, une Union bancaire (UB) a été créée dans la sphère financière dans le but de garantir la sécurité et la fiabilité du secteur bancaire dans la zone euro et dans l’Union européenne dans son ensemble. Ce nouveau système repose sur trois piliers : le mécanisme de surveillance unique, le mécanisme de résolution unique et le fonds européen de garantie des dépôts (en cours de développement). En outre, une Union des marchés des capitaux (UMC) est en cours de développement depuis 2015 pour permettre aux entreprises de l’Union européenne d’obtenir des financements plus diversifiés et plus compétitifs, et pour encourager l’épargne et l’investissement. La consolidation de l’UB et de l’UMC renforcerait donc la résilience de l’UEM. Dans le domaine de la monnaie unique, la Commission européenne, en étroite collaboration avec la Banque centrale européenne, a présenté en juin 2023 la proposition de création de l’euro numérique : une monnaie numérique qui complétera les billets et les pièces actuels, offrira des options de paiement supplémentaires aux citoyens européens et renforcera le rôle international de l’euro.

La politique de cohésion représente près d’un tiers du budget total de l’Union européenne, soit 392 milliards d’euros aux prix de 2021, et vise, pour la période 2021-2027, à promouvoir la convergence économique, sociale et territoriale, par le biais de la compétitivité durable, de la recherche et de l’innovation, de la transition numérique, des objectifs du Pacte vert européen et de la promotion du pilier européen des droits sociaux. 

Il existe actuellement quatre fonds de la Politique de cohésion : 1) Le Fonds européen de développement régional (FEDER) dont l’objectif est de renforcer la cohésion économique, territoriale et sociale au sein de l’Union européenne en corrigeant les déséquilibres de développement entre ses régions. 2) Le Fonds social européen plus (FSE+), le principal fonds de l’UE pour l’investissement dans les personnes et la clé de la mise en œuvre du pilier européen des droits sociaux. 3) Le Fonds de cohésion, qui vise à réduire les disparités économiques et sociales en investissant dans l’environnement et les réseaux transeuropéens de transport. 4) Le Fonds pour une transition juste, dont l’objectif est d’alléger, dans les régions les plus touchées, les coûts socio-économiques de la transition vers une économie sans impact sur le climat. 

Le montant de la politique de cohésion pour l’Espagne pour la période 2021-2027 s’élève à 35 562 millions, ce qui fait de l’Espagne le troisième bénéficiaire, derrière la Pologne et l’Italie, par rapport aux 32 400 millions alloués dans le cadre financier pluriannuel 2014-2020, avec une augmentation de près de 10 %.




 

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