Le ministre des Affaires étrangères, de l’Union européenne et de la Coopération, José Manuel Albares, a présidé ce mardi 1er juillet la première réunion extraordinaire de la Communauté ibéro-américaine, au cours de laquelle il a présenté la « Feuille de route » regroupant les réunions ministérielles, forums et rencontres qui mèneront au Sommet de Madrid de 2026, année marquant le 35e anniversaire du système des Sommets ibéro-américains.
Albares a rappelé l’importance de renforcer les réunions ministérielles en tant qu’instances d’orientation politique de la Communauté ibéro-américaine, et a saisi l’occasion de celle de Séville pour promouvoir des leaderships partagés capables de répondre aux défis auxquels la société est confrontée au XXIᵉ siècle.
Il a également insisté sur le rôle de la Communauté ibéro-américaine en tant que forum privilégié de dialogue et de concertation politiques, de solidarité et de coopération fondé sur des affinités historiques et culturelles communes.
Dans ce contexte, le secrétaire général ibéro-américain, Andrés Allamand, ainsi que les représentants ibéro-américains ont adopté par consensus la Déclaration de Séville, qui souligne la nécessité de réaffirmer le système des Sommets et l’importance d’une planification de la coopération ibéro-américaine plus stratégique et concertée, fondée sur les principes de participation inclusive, d’horizontalité entre ses membres et de prise de décisions par consensus. L’engagement en faveur du bilinguisme (espagnol et portugais), considéré comme un facteur essentiel de cohésion et d’identité au sein de la Communauté, a également été mis en avant.
Lors de la rencontre, le document du Secrétariat pro tempore a également été présenté. Il expose les priorités thématiques de la période en cours et donne un nouvel élan à l’agenda environnemental ibéro-américain, aux principes et droits dans les environnements numériques, à l’intégration transversale du bilinguisme, ainsi qu’à l’application de l’intelligence artificielle dans l’espace ibéro-américain.
Les représentants ont convenu de la nécessité de favoriser un rapprochement plus approfondi avec les pays des Caraïbes et l’Union européenne, ainsi que de réfléchir au rôle des Observateurs Associés et Consultatifs dans le système des Sommets.