Ce mardi, le ministre des Affaires étrangères, de l'Union européenne et de la Coopération, José Manuel Albares, a passé en revue devant l’Atlantic Council, l’un des think tanks les plus importants des États-Unis, les principaux jalons de la politique étrangère espagnole, tels qu’ils sont énoncés dans la Stratégie d'action extérieure pour les prochaines années, qui définit la feuille de route qui devrait permettre à l’Espagne d’être un « acteur mondial » devant « d’énormes défis ».
Devant ce forum spécialisé en politique étrangère et en sécurité, devant lequel sont récemment intervenus le président de la Finlande et les ministres des Affaires étrangères de la France et du Pakistan, Albares a exposé la position de l’Espagne sur des questions comme la sécurité euroatlantique, la stratégie de l’OTAN pour le flanc sud, les conflits en Ukraine et au Moyen-Orient, la relation transatlantique et l’Ibéro-Amérique.
Albares est revenu plus en détail sur le rôle que l'Espagne veut jouer sur la scène complexe internationale, sur quels sont nos intérêts, sur les valeurs avec lesquelles nous nous identifions et sur la façon dont nous comptons mener notre action dans le monde. En ce sens, le ministre a défendu le dialogue de l'Espagne avec ces pays « qui sont clés pour affronter des défis mondiaux, tels que la stabilité économique, l’urgence climatique et la migration », a-t-il ajouté.
Dans ce contexte, il a fait référence à la stratégie d'action extérieure de l’Espagne pour les quatre prochaines années et a souligné que l’Espagne « reste attachée à une relation euroatlantique forte, avec des solutions multilatérales à des problèmes communs et avec une vision globale, qui commence avec nos pays voisins les plus proches, mais qui va bien au-delà ».
Ouverture de l’Assemblée générale
L’intervention du ministre a eu lieu après une première journée à New York avec l’ouverture du débat général de la quatre-vingtième session de l’Assemblée générale des Nations Unies, à laquelle il a assisté avec le roi Philippe VI et le président du Gouvernement, Pedro Sánchez.
En marge du débat, Albares a profité de cette occasion pour mener une série de rencontres bilatérales, parmi lesquelles il convient de mentionner ses rencontres avec ses homologues marocain, algérien et canadien, ainsi que celles avec les représentants du Programme alimentaire mondial et du Conseil de coopération du Golfe.
-TRADUCTION NON OFFICIELLE-