Le ministre des Affaires étrangères, de l'Union européenne et de la Coopération, José Manuel Albares, est intervenu ce lundi 28 juillet, dans la Conférence internationale de haut niveau pour le règlement pacifique et la mise en œuvre de la solution à deux États, tenue dans le siège des Nations Unies à New York. Lors de son intervention, il a signalé que la Palestine « est une plaie ouverte pour l’humanité. Une plaie de de décennies de souffrance ».
Pour tout cela, Albares a défendu la reconnaissance de l’État palestinien, tel que l’a fait l’Espagne au mois de mai 2024, « pour la justice » et également « pour la paix », comme voie pour mettre en place maintenant la solution à deux États, la seule viable pour atteindre la paix au Moyen-Orient. De la même manière, Albares a demandé que l’État palestinien ait la condition de membre de plein droit dans le système des Nations Unies.
Dans ses mots, depuis la tribune de l’Assemblée générale des Nations Unies, Albares a défendu que la solution à deux États n’est pas une question de factions, mais de vies : « Nous devons comprendre que la douleur ne fait pas la distinction entre croyances, idéologies ni frontières. Nous ne défendons aucune faction mais nous défendons des vies. Que préserver la paix, la vie et l’humanité est le principe qui donne un sens à cette organisation et la fin qui doit orienter nos décisions ».
Albares a appelé les pays qui ne l’ont toujours pas fait a adhérer à cette solution à deux États et à reconnaître l’État palestinien, et a réaffirmé la proposition espagnole de maintenir la Conférence en séance permanente au long de l’année prochaine, dans le but politique que la Palestine soit reconnue en tant que membre de plein droit des Nations Unies dans ce délai de douze mois.
Groupes de travail
De même, également au long de la journée du lundi, le titulaire des Affaires étrangères a participé activement dans les groupes de travail de la Conférence, où l’Espagne a détenu, de pair avec la Jordanie, la présidence du groupe sur la mise en œuvre politique de la solution à deux États. Ce groupe a travaillé au long des derniers mois para définir un cadre diplomatique solide, avec des mesures concrètes et un calendrier clair, rendant irréversible la constitution d’un État palestinien réaliste et viable, offrant de la continuité territoriale, dont la capitale se trouverait à Jérusalem Est et appartenant de plein droit aux Nations Unies.
La conférence a été coprésidée par la France et l'Arabie saoudite et avec le soutien de plus de 90 pays et organisations internationales par le biais de l'Alliance mondiale pour la mise en œuvre de la solution à deux États, promue par le Groupe de Madrid+. En participant à cette conférence, l'Espagne réaffirme son engagement en faveur du multilatéralisme, du droit international et des valeurs fondatrices des Nations Unies : la paix, la vie et la dignité humaine.
Réunion avec Guterres et autres pays
Au long de la journée, le ministre a maintenu de même une réunion bilatérale avec le secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, où ils ont abordé la situation humanitaire critique à Gaza, le processus de paix et les prochains pas de la communauté internationale pour avancer dans la solution à deux États. Le ministre a exprimé son support au travail mené par Guterres et l’ONU dans leurs efforts pour atteindre la paix au Moyen-Orient et dans d’autres régions.
De même, Albares a entretenu plusieurs réunions bilatérales en marge de la conférence. Ainsi, il s’est réuni avec le premier ministre palestinien, Mohammad Mustafa, et avec ses homologues de France, Jean-Noël Barrot ; de Jordanie, Ayman Safadi ; de Norvège, Espen Barth Eide ; d’Andorre, María Ubach ; et du Brésil, Mauro Vieira, avec qui il a analysé de même la situation à Gaza, ainsi que d’autres sujets internationaux et bilatéraux.
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—TRADUCTION NON OFFICIELLE—