Le ministre des Affaires étrangères, de l'Union européenne et de la Coopération, José Manuel Albares, commence une nouvelle tournée au Moyen-Orient avec deux étapes, au Liban et en Syrie, un mois à peine après la chute du régime de Bachar Al-Assad.
Le ministre entame une nouvelle tournée au Moyen-Orient et fera une première étape à Beyrouth, où il compte tenir des réunions politiques de haut niveau pour discuter de la situation dans le pays, suite à la reprise, le 9 janvier, du processus parlementaire pour l'élection de nouvelles autorités afin de résoudre le vide institutionnel que connaît le pays depuis 2022. Le ministre Albares parlera des relations bilatérales et de la contribution solidaire de l'Espagne au Liban par le biais de la Coopération espagnole, qu'il abordera avec le ministre libanais de la santé.
Albares, qui s'est rendu au Liban à cette période l'an dernier, envisage de rencontrer la coordinatrice spéciale des Nations Unies, Jeanine Hennis-Plasschaert, et le coordinateur humanitaire spécial, Imran Riza, afin de discuter de la situation humanitaire dans la région.
L'agenda du ministre comprend également une nouvelle rencontre avec le général Aroldo Lázaro, chef de la Force Intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL), ainsi qu'avec le général des Forces Armées Libanaises (FAL), Joseph Aoun, avec lesquels il évaluera le respect de l'accord de cessez-le-feu conclu le 27 novembre, le soutien de l'Espagne au redéploiement de l'armée libanaise dans le sud du pays et le rôle, dans cette nouvelle étape, de la FINUL, dont l'Espagne est l'un des principaux contributeurs.
Le lendemain, le ministre espagnol est prévu de se rendre à Damas pour sa première visite dans le pays, cinq semaines après la chute du régime de Bachar el-Assad.
Minorités et femmes
Le ministre des Affaires étrangères prévoit également de rencontrer les dirigeants des minorités ethniques et religieuses du pays et les femmes de la société civile, ainsi que les organisations humanitaires qui travaillent sur le terrain pour soutenir un processus politique pacifique et inclusif. Il envisage également de visiter la prison de Sednaya en mémoire des victimes de la répression du régime d'Al-Assad.
Albares souhaite également reconnaître le travail du personnel de l'ambassade d'Espagne en Syrie par une rencontre en personne et une visite des installations, où il présidera la levée du drapeau. Le drapeau a été abaissé lors du départ de l'ambassadeur en 2012 et n'a pas été relevé depuis.
-TRADUCTION NON OFFICIELLE-