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COMMUNIQUÉ DE PRESSE 042

Le Conseil des ministres approuve le plan directeur de la Coopération espagnole 2024-2027 et le nouveau statut des personnes coopérantes

  • Il fixe les objectifs et les priorités des années à venir : L'Afrique de l'Ouest et le Sahel seront des régions jugées prioritaires.
  • Le nouveau statut des personnes coopérantes garantit une carrière professionnelle digne et protège leurs conditions de travail.
  • Les premiers éléments du déploiement de la nouvelle loi relative à la Coopération pour le Développement Durable et la Solidarité Mondiale, approuvée pat un large consensus social et politique en février 2023.
Aujourd'hui

Le Conseil des ministres, suite à la proposition du ministère des Affaires étrangères, de l'Union européenne et de la Coopération, a approuvé le plan directeur de la Coopération espagnole pour la période 2024-2027, qui contient les objectifs et les priorités qui guideront les actions de la coopération internationale pour le développement durable au cours des prochaines années. Il a également approuvé le décret royal relatif au statut des personnes coopérantes, qui redéfinit le cadre social et professionnel de ce groupe, en garantissant une carrière professionnelle digne et en protégeant leurs conditions de travail.  Voici donc les premiers éléments du déploiement de la nouvelle loi relative à la Coopération adoptée en 2023.

Selon le ministre des Affaires étrangères, de l'Union européenne et de la Coopération, José Manuel Albares, « le plan directeur fixe les bases pour relever les principaux défis mondiaux actuels, tels que la construction de la paix, la lutte contre la faim, contre les inégalités et la crise climatique, et permettra de renforcer la Coopération espagnole capable de rester présente de manière efficace là où elle est le plus nécessaire ». 

L'Afrique de l'Ouest et le Sahel seront des régions jugées prioritaires.

Le nouveau plan comprend l'Afrique de l'Ouest et le Sahel comme des régions prioritaires. Les pays à l'origine des flux migratoires ont besoin d'une coopération renforcée pour faire face aux causes profondes des migrations. Dans cette optique, le ministre s'est récemment rendu au Cabo Verde, en Gambie et au Sénégal, pays à l'origine de migrations irrégulières, afin de renforcer le dialogue politique et la coopération. Un montant de 180 millions d'euros sera consacré à la promotion de l'emploi des jeunes au Sénégal au cours des quatre prochaines années. 

La Coopération espagnole donnera également la priorité au travail avec les pays partenaires d'Afrique du Nord, du Moyen-Orient et d'Afrique subsaharienne, ainsi qu'avec les pays d'Amérique latine et des Caraïbes, qui sont toutes des régions avec lesquelles l'Espagne partage des liens forts et des défis communs. Par ailleurs, un travail ponctuel sera effectué dans d'autres pays afin de promouvoir les biens publics mondiaux ou de répondre à de nouvelles crises, en mettant l'accent sur les situations d'urgence et les nouveaux appels humanitaires, tels que ceux lancés en Ukraine.

Le nouveau plan se focalise sur le rôle de la coopération internationale en vue de parvenir à une triple transition juste (sociale, écologique et économique) et afin de satisfaire l'Agenda 2030 et ses Objectifs de Développement Durable. Ainsi, il s'engage à respecter une série de principes communs à toutes les actions de la Coopération espagnole : la consolidation de la paix, la lutte contre la pauvreté et les inégalités, les droits de l'homme, l'approche féministe et l'égalité des sexes, la durabilité environnementale, la justice climatique et la diversité culturelle. 

Le nouveau statut des personn​​es coopérantes 

Le Conseil des ministres, suite à la proposition du ministère des Affaires étrangères, de l'Union européenne et de la Coopération, a également approuvé aujourd'hui le décret royal relatif au statut des personnes coopérantes, qui remplace celui de 2006, qui représentait à l'époque un tournant dans la protection des droits des personnes coopérantes en abordant des aspects cruciaux tels que la sécurité sociale et la sécurité du travail. Ce cadre réglementaire se voit aujourd'hui renforcé afin de s'adapter aux besoins actuels. 

Ce nouveau statut comprend plusieurs éléments nouveaux, tels que l'élargissement de son champ d'application, l'amélioration des droits des personnes coopérantes et de leur famille, et le renforcement des obligations des personnes coopérantes et des organisations promotrices. De plus, des mesures sont mises en place pour promouvoir la formation et le développement professionnel des personnes coopérantes, ainsi que pour faciliter leur réincorporation une fois leur mission internationale terminée. 

Loi relative à la coopér​​ation 

Le plan directeur et le statut des personnes coopérantes sont deux des premiers éléments du déploiement de la nouvelle loi de coopération en matière de Développement Durable et de Solidarité Mondiale ayant été approuvée en février 2023 par un large consensus social et politique.

La nouvelle loi renforce la Coopération espagnole et donne un statut juridique à l'engagement de l'Espagne visant à consacrer 0,7 % du revenu national brut à l'aide publique au développement d'ici à 2030. Elle renforce également la gouvernance du système de Coopération espagnole avec de nouveaux instruments de coordination et de collaboration entre les acteurs. Elle s'est notamment engagée à renforcer le rôle de la coopération décentralisée, l'une des principales caractéristiques et forces de la Coopération espagnole. 

L'année 2024 marque le développement de la nouvelle loi en matière de coopération, qui prévoit, en plus de ce qui a été approuvé aujourd'hui, la rédaction de cinq autres décrets royaux visant à en développer le contenu : réforme de l'Agence espagnole de coopération internationale pour le développement (AECID) ; réforme de la coopération financière, avec la création du nouveau fonds espagnol pour le développement durable (FEDES) ; réforme de la réglementation des subventions ; renforcement des mécanismes de coordination au sein du gouvernement et avec la coopération décentralisée (communautés autonomes et autorités locales) ; et création du Haut Conseil de Coopération pour le Développement Durable, un organe consultatif et participatif de référence dans le système de coopération.

-TRADUCTION NON OFFICIELLE-​