La secrétaire d’État à la coopération internationale (SECI), Pilar Cancela Rodríguez, a voyagé à Belitung (Indonésie), où elle a assisté hier, en représentation de l’Espagne, à la réunion des ministres de développement du G20, dont la devise est : «Une récupération conjointe, une récupération plus solide» (Recover together, Recover stronger). Durant cette rencontre, le G20 a réitéré son engagement vis-à-vis du multilatéralisme pour soutenir les pays en développement dans leur récupération, en la rendant plus résiliente et en encourageant des mécanismes innovateurs de financement.
Cette réunion ministérielle est l’aboutissement d’une année de négociations du groupe de travail de développement du G20 durant la Présidence indonésienne. La réunion fut divisée en deux sessions : d’une part, “Favoriser l’atteinte des ODD via le renforcement de la résilience face à de futures crises, et la promotion de mécanismes de financement innovateurs” et, d’autre part, “Renforcer l’engagement mondial vis-à-vis du multilatéralisme pour atteindre à temps les ODD”.
Pilar Cancela a intervenu dans les deux sessions, rappelant que “dans un monde extrêmement interdépendant et dans lequel les chocs externes peuvent affecter tous les coins de celui-ci, le G20 peut être un outil essentiel pour aborder efficacement les défis mondiaux”.
La secrétaire d’État souligna que “les efforts globaux entrepris par la communauté internationale pour vaincre le COVID-19 de manière collective ont été un exemple de réussite du travail en commun”. Concrètement, Cancela fit référence au vaccin contre le COVID-19 “comme un bien public global”, à la création rapide de l’accélérateur d’outils pour le COVID-19 (ACT-A) et à la création du fonds intermédiaire financier pour la prévention, préparation et réponse aux pandémies.
Elle a par ailleurs réaffirmé, à côté d’autres États de l’UE appartenant au G20, que l’invasion illégale, non-provoquée et injustifiée de l’Ukraine de la part de la Russie a aggravé un ensemble de crises, précipitant l’insécurité alimentaire, l’insécurité énergétique et le durcissement des conditions financières.
La SECI a conclu que “le monde a plus que jamais besoin de la collaboration et la coopération internationales. Dans le cas de l’Espagne, la coopération pour le développement est au centre de ce que nous faisons dans le domaine de notre politique extérieure”.
-TRADUCTION NON OFFICIELLE-