L’Espagne a réussi un double challenge : un taux élevé de vaccination de sa propre population et figurer parmi les principaux donateurs de vaccins. 90 % des dons espagnols se sont faits à travers le mécanisme COVAX ; nous sommes par conséquent le cinquième contributeur avec plus de 50 millions de doses envoyées.
L’Espagne est également le second donateur de vaccins en Amérique Latine et des vaccins ont aussi été distribués en Afrique Subsaharienne, dans le voisinage Sud et en Asie. Avec un même objectif affiché, l’accès à la vaccination a été facilité dans les zones humanitaires comme c’est le cas de la récente opération réalisée en faveur des réfugiés afghans en Iran. Le ministre Albares a indiqué : «il est non seulement nécessaire d’intensifier la distribution de vaccins mais également de renforcer les systèmes de santé nationaux».
L’Espagne offre son expérience
Le plus haut responsable du ministère des Affaires étrangères a mis à disposition le leadership de l’Espagne dans la coordination de la réponse des donateurs contre la COVID-19 en deux lignes d’action -lutte contre la désinformation et soutien des travailleurs sanitaires- et dans deux régions géographiques : l’Amérique Latine et les Caraïbes et le Sahel.
Il s’agit de deux régions prioritaires aux yeux de la Coopération espagnole, au sein desquelles elle jouit d’une longue expérience préliminaire, d’un important déploiement institutionnel et où elle travaille en étroite coordination avec l’Équipe Europe, ainsi qu’avec les acteurs locaux dans le respect du principe d’appropriation. Pour travailler dans ces deux domaines, l’Espagne comptera également sur le programme mondial de santé COVID-19 récemment lancé par l’Agence espagnole de coopération internationale au développement (AECID) dans 12 pays considérés comme prioritaires.
Pour terminer, le ministre José Manuel Albares a souligné la nécessité d’une réforme du système de gouvernance mondiale de la santé, fondée sur un renfort du leadership de l’Organisation mondiale de la santé afin de prévenir les futures pandémies.
Cette réunion comptait sur la présence des ministres des Affaires étrangères d’Allemagne, d’Arabie Saoudite, du Canada, de Colombie, de Corée, de France, d’Indonésie, d’Italie, du Japon, du Sénégal, de la commissaire en charge des partenariats internationaux de la Commission européenne ainsi que des représentants de l’Union africaine et des ministères des Affaires étrangères d’Australie, d’Inde, du Royaume-Uni et d’Afrique du Sud.
Cette rencontre -la deuxième à l’échelle des ministres- fait suite à la nécessité d’effectuer un effort mondial, commun et coordonné pour faire face de manière efficace à la pandémie.
Les discussions tournaient autour des vides préalablement identifiés et regroupés en six lignes d’action prioritaire, qui composent le plan d’action global : accroître la vaccination, renforcer la résilience de la chaîne des approvisionnements, faciliter l’information nécessaire et précise concernant les vaccins, appuyer la sécurité et la formation des travailleurs sanitaires, autres traitements médicamenteux et renfort de l’architecture mondiale de la santé.
-TRADUCTION NON OFFICIELLE-