La SECI a maintenu un agenda institutionnel intense dans les deux pays, dans le cadre duquel on peut citer les rencontres avec les agences de coopération et les ministères responsables du développement social, de l’égalité entre les sexes, de la santé, de l’environnement entre autres, ainsi que diverses unités de la Coopération espagnole sur le terrain et les organisations de la société civile et les organismes internationaux présents dans les pays partenaires.
La SECI a pu découvrir certains projets axés sur les droits de l’homme, la santé, la violence fondée sur le genre et la cohésion sociale. Selon Cancela, « l’empreinte de la Coopération espagnole est visible et latente au sein des communautés colombienne et bolivienne, avec d’importantes répercussions pour les personnes et notamment, les jeunes et les femmes » tel que l’a expliqué Cancela.
Pendant cette visite, la santé a également été un sujet à l’ordre du jour. En Colombie, Cancela a assisté en compagnie du président de la République, Iván Duque, au don d’un nouveau lot de vaccins avec lequel l’Espagne devient le premier donateur au monde pour ce pays. Mais aussi en Bolivie, où un acte commémoratif de don de vaccins lors duquel deux millions de doses ont été données via le mécanisme COVAX.
Dans ces deux pays, la secrétaire s’est rendue sur des projets d’eau et d’assainissement, l’un des secteurs clés, comme le prévoient les deux cadres de partenariat pays (MAP). « Les projets du Fonds de l’eau et de l’assainissement sont les mesures phares de la Coopération espagnole améliorent la qualité de vie des personnes et contribuent à l’égalité entre les sexes et l’accès à l’éducation » a indiqué Cancela, qui a par ailleurs signalé que « la collaboration avec le secteur de l’environnement et le changement climatique, sera également renforcée, avec les yeux rivés sur une transition écologique juste ».
Concernant la lutte contre la violence fondée sur le genre, citons les lignes développées par les ministères de la Femme, pour la mise en marche de systèmes intégraux de prévention et de lutte contre la violence sexiste. Quant aux collectivités afro-descendantes, la secrétaire d’État a insisté sur la nécessité « d’inclure les personnes afro-descendantes dans la réalisation de l’Agenda 2030 et du Consensus de Montevideo, de garantir leurs droits, d’encourager les politiques de lutte contre le racisme, contre les pratiques discriminatoires et la violence raciale ».
L’agenda de la secrétaire d’État incluait également des rencontres et la reconnaissance des droits des peuples indigènes ; des visites de projets destinés à contribuer à l’égalité et la durabilité urbaine, ainsi que la réponse aux populations migrantes en situation de vulnérabilité.
-TRADUCTION NON OFFICIELLE-