Le gouvernement espagnol a accordé une contribution volontaire de 150 000 euros au Conseil de l'Europe pour l'exercice 2023, qui sera consacrée à des questions présentant un intérêt particulier pour l'Espagne, telles que la projection du Conseil de l'Europe dans le monde en espagnol, ses relations avec le sud de la Méditerranée et l'Amérique latine, la promotion de l'égalité et la lutte contre la violence sexiste, la jeunesse et les droits de l'homme. Ainsi, il contribue au financement des plans d'action du Maroc et de la Tunisie pour la période 2022-2025 ; du site internet espagnol du Conseil de l'Europe et du compte Twitter en espagnol ; du Fonds spécial de la Cour européenne des droits de l'homme, dédié au renforcement de sa capacité de gestion des affaires ; l'action de la Commission de Venise en Amérique latine, un des axes de son travail ces dernières années, complémentaire de la coopération qu'elle entretient avec le Centre d'études politiques et constitutionnelles ; et les projets mis en œuvre par le Centre européen pour l'interdépendance et la solidarité mondiale / Centre Nord-Sud ("Promouvoir la coopération euro-africaine pour renforcer la participation des jeunes à la paix" et "Tous informés, tous concernés : Promouvoir la diversité et l'égalité"), par le biais desquels sont promus des programmes de formation pour les jeunes, tels que l'Université africaine de la jeunesse et du développement, et qui abordent les formes intersectionnelles de discrimination à l'égard des femmes et des filles, à travers la promotion de la Convention d'Istanbul contre la violence fondée sur le genre, en coopération avec le Conseil de l'Europe dans le sud de la Méditerranée. Avec cette contribution, l'Espagne montre également son engagement institutionnel envers le Conseil de l'Europe et ses principes de droits de l'homme, d'état de droit et de démocratie.
L'ambassadeur représentant permanent, Manuel Montobbio, a rencontré aujourd'hui le Secrétaire général adjoint du Conseil de l'Europe, Bjørn Berge, dans le cadre de la formalisation de la contribution du gouvernement espagnol, ainsi que des représentants de la Commission de Venise, de la Cour européenne des droits de l'homme et des directions de la communication, de la coordination des programmes et des affaires politiques et relations extérieures du Conseil de l'Europe.